Prêt à être encastré dans la cheminée pour diffuser de la chaleur tout en offrant de véritables attraits esthétiques, l’insert se décline sous de nombreux modèles qui révèlent une multitude de caractéristiques variées. Bien choisir cet équipement consiste à étudier scrupuleusement toutes ses caractéristiques pour identifier l’insert qui correspond le mieux à vos attentes.
Qu’est-ce qu’un insert ?
L’insert est un mode de chauffage performant, il permet de transformer une cheminée à foyer ouvert en cheminée à foyer fermé pour offrir de nombreux avantages. Le rendement est très performant, les risques de brûlures, d’intoxication et d’incendie sont considérablement limités, les cendres restent à l’intérieur du foyer et ce mode de chauffage peut vous rendre éligible au crédit d’impôt.
Les caractéristiques déterminantes dans le choix d’un insert de cheminée
Tout d’abord, il est impératif de choisir un insert qui s’adapte parfaitement à la configuration de votre habitation en termes de taille, de rendement, de puissance de chauffe et d’autonomie.
La taille
Concernant les dimensions de votre foyer, elles sont à mesurer avec une extrême précision pour une parfaite insertion de votre nouvel équipement. Il s’agit là du premier élément à prendre en considération pour réaliser un choix pertinent.
Le rendement
Le rendement revêt également une importance capitale dans le choix de l’insert. Il représente le rapport entre le volume d’énergie consommée et la quantité d’énergie produite. Ce taux se situe généralement entre 40 et 80% pour les meilleurs inserts.
Un rendement élevé garantit un insert bien placé en matière de consommation énergétique puisqu’il atteste que l’appareil est en mesure de restituer la quasi-totalité de l’énergie exploitée. À noter qu’un taux de rendement de 100% n’existe pas.
Pour un rendement optimal, certains inserts sont dotés d’un système de double combustion. En brûlant les gaz issus de la première combustion, ce dispositif optimise les performances énergétiques de l’insert et réduit considérablement les émissions de gaz néfastes.
La puissance de chauffe
La puissance de chauffe d’un insert traduit sa capacité à chauffer une surface. Pour la déterminer, il faut tenir compte du niveau d’isolation de votre habitation. En règle générale, on part du principe qu’une maison moyennement isolée nécessite une puissance de chauffe de 1 kW pour 10 m2. Plus l’isolation est ancienne et la surface à chauffer est volumineuse, plus ce chiffre augmente.
L’autonomie
La durée durant laquelle le feu peut se maintenir sans ajout de combustible est également importante. En moyenne, cette autonomie se situe entre 10 et 12 heures. Certains inserts sont en mesure de garantir un maintien du feu sans intervention durant un laps de temps pouvant atteindre 24 heures. Ce critère répond à des exigences de confort qui varient selon les utilisateurs.
Deux types de combustibles
L’insert accepte deux types de combustibles, des bûches de bois et des granulés.
Les bûches de bois représentent le combustible traditionnel qui symbolise le véritable feu de cheminée dont on apprécie les hautes flammes et les fameux crépitements. Plutôt bon marché, il se consume assez rapidement et nécessite de la manutention, recoupe, stockage et réapprovisionnements réguliers.
Les granulés sont élaborés à partir de sciure de bois et de copeaux non traités. Il s’agit donc d’un combustible qui s’inscrit davantage dans une démarche écologique. L’avantage principal offert par ce type de combustible est l’autonomie, plus la capacité du réservoir de l’insert est importante, plus elle est élevée. Ainsi, un réservoir d’environ 15 kg offre une autonomie pouvant atteindre 3 jours de combustion consécutifs. De plus, le stockage des granulés est plus aisé et les variations de prix liés à la saisonnalité sont inexistantes contrairement aux bûches de bois.
Deux types de matériaux
Fonte ou acier, ces deux matériaux aboutissent à des inserts bien différents en termes de prix et de difficulté d’installation.
Les inserts en fonte sont très robustes mais lourds et, de ce fait, plus difficiles à installer. Cependant, cet inconvénient est estompé par de fortes capacités à résister aux changements de température et à diffuser la chaleur de manière homogène. Ce type d’insert est donc en mesure de limiter la consommation de combustibles.
Les inserts en acier sont plus légers, plus faciles à installer et moins onéreux. Cependant, leur puissance de chauffe s’avère moins importante du fait que l’acier affiche une inertie thermique moins importante que celle de la fonte.
Diffusion de la chaleur, 4 possibilités
La notion de diffusion de la chaleur est importante avec ce système de chauffage qui ne présente qu’un seul point chaud contrairement aux systèmes de chauffage central. On estime qu’un insert est en mesure de chauffer une surface s’étendant jusqu’à 100 m2 avec des différences de température pouvant s’élever jusqu’à 4° dans les pièces les plus éloignées de la cheminée.
Le système de convection naturelle consiste à expulser la chaleur produite sans soutien mécanique. Pour que ce dispositif soit performant, l’insert doit être placé au centre d’une pièce pour permettre une bonne circulation de l’air autour de ce dernier.
On retrouve également des inserts à convection naturelle avec rayonnement. Ici, des matériaux spécifiques emmagasinent la chaleur pour permettre une redistribution lente par rayonnement. La température dans l’insert augmente progressivement et la chaleur se diffuse de manière douce et homogène, ce type d’insert impose également un positionnement central.
La convection forcée concerne les inserts équipés de 2 ventilateurs qui propulsent la chaleur dans la pièce. Avec ce système, la diffusion s’effectue plus rapidement, c’est d’ailleurs pour cette raison que ce type d’insert se fait également appelé « turbo ». Des positionnements centraux et excentrés sont préférables pour ces appareils.
Enfin, la convection forcée canalisée consiste également à propulser la chaleur via deux ventilateurs jusqu’aux pièces situées à une distance maximale de 8 m. Cette catégorie d’insert convient parfaitement aux espaces cloisonnées.
L’habillage de la cheminée, les principaux matériaux
Les encadrements de cheminées peuvent exprimer différents thèmes et ambiances selon le matériau choisi.
Parmi eux, on retrouve le marbre qui peut se décliner sous de nombreux coloris. Plutôt onéreux, il fait preuve d’une bonne longévité et offre un style cossu très apprécié.
La pierre, matériau également robuste et durable, affiche plusieurs teintes et formes qui lui permettent de proposer différents styles, traditionnel, rustique ou moderne. Avec un budget variable selon le type de pierre, ce matériau peut s’adapter à tous les styles déco.
Les inserts en bois affichent un budget variable et répondent à des exigences esthétiques bien particulières en proposant une ambiance cosy et chaleureuse.
Un matériau peu onéreux et très facile à entretenir, la céramique. Encore un vaste choix de coloris et de formes pour cette matière qui vous offre la possibilité de personnaliser votre décoration d’intérieur.
Pour une décoration industrielle ou rustique offerte par un matériau résistant et peu onéreux, la brique est une très bonne alternative.
Très résistant, inoxydable et durable, le métal est très apprécié. Ce matériau est exploité pour réaliser des cheminées sur mesure aptes à répondre à toutes les exigences esthétiques. Moderne, original, rustique, industriel, tous les effets sont possibles.
Enfin, le béton cellulaire, matériau également très résistant, offre de nombreuses possibilités de formes pour une décoration d’intérieure personnalisée et unique.
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