C’est le matin, le soleil commence à percer. Pendant que votre boisson préférée est en train de passer, vous admirez la vue. Qu’il est bon de profiter du calme matinal… On est plus proche de nous-mêmes, plus proche de la nature.. On sent presque l’odeur de l’herbe et celles des œufs brouillés dans la cuisine. Il serait tellement agréable d’aller chercher ses œufs frais le matin pour en cuisiner au petit-déjeuner… Avoir des poules, leur dire bonjour, récolter leurs œufs…Et si le rêve devenait une réalité ? Adopter une poule n’est pas si compliqué, en plus d’être très utile.
Adopter une poule, pour quoi faire ?
La première chose qui vient à l’esprit, quand on parle d’investir dans un poulailler, ce sont les œufs frais. Il n’y pas photo, avoir des œufs à disposition est très pratique, et bon pour la santé. Oui, car vous savez comment sont traitées vos poules, et ce qu’elles mangent. De nos jours, ce n’est pas un luxe que de contrôler ce qu’il y a dans notre assiette.Mais il existe d’autres avantages auxquels on ne pense pas forcément.
Les poules sont des auxiliaires de jardin
Si, comme de plus en plus de Français, vous désirez cultiver vos propres légumes, dans l’optique d’une autonomie alimentaire, ou tout simplement pour le plaisir, sachez que la poule vous sera d’une aide précieuse. À l’instar des insectes, une poule va optimiser vos efforts, en mangeant les insectes nuisibles, mais aussi les mauvaises herbes, la mousse, etc.
Une poule, c’est écologique
On n’y pense pas toujours, mais c’est que ça mange, une poule ! Et en plus, c’est omnivore. En somme, cela veut dire que vous allez pouvoir leur donner vos épluchures de légumes ou restes alimentaires. Cela produira moins de déchets et vous permettra de nourrir vos gallinacés (en compléments de graines adaptées).
Une poule, c’est gentil et mignon
C’est un peu faible comme argument. Mais vous allez voir que vous allez très vite vous y attacher, à vos poulettes. Votre jardin va prendre vie, les enfants vont adorer, et acquérir le sens des responsabilités. Il est prouvé que les animaux sont importants pour leur développement, c’est donc là donc une occasion de joindre l’utile à l’agréable. Plus proches de la nature, ils vont être plus sensibles à l’environnement, plus réceptifs aux problèmes actuels de notre planète. Des citoyens conscients, en somme.
Où acheter des poules, et combien ?
Se procurer des poules, c’est assez simple. Il suffit de vous rendre dans une jardinerie. Attention cependant, souvent, il y a des poussins, et les professionnels déconseillent de commencer par eux. Ils sont plus fragiles, ce qui n’est pas idéal quand on débute.
Autre moyen : sauver une poule réformée. Dans les élevages, pour favoriser le rendement, les poules sont amenées en abattoir dès qu’elles sont « trop vieilles ». Elles pondent toujours, mais pas assez pour ce circuit. C’est ainsi que certains éleveurs proposent de donner ou vendre (pour une somme modique), ces poules qui ne leur sont plus utiles. Ainsi, non seulement vous allez avoir une poule, mais en plus, vous la sauvez de l’abattage. De nombreuses associations s’occupent de racheter ces volatiles, ainsi que ceux des éleveurs qui cessent leur activité. Vous trouverez facilement votre bonheur.
Vous pouvez également acheter une poule sur internet. Cependant, gare aux arnaques, et aux boutiques peu scrupuleuses. En ce qui concerne la race et le nombre, sachez qu’en général, la poule rousse est celle qui pond le plus. Très sociale et curieuse, elle sera une excellente amie en plus de vous donner des œufs frais. Pour commencer, deux poules sont suffisantes pour une famille de quatre personnes.
Acheter ou construire un poulailler ?
Tout dépend de votre habileté. Si vous êtes bricoleur, vous pouvez très bien faire vous-mêmes votre poulailler. Elles ont besoin d’un abri, de perchoirs avec litière en dessous, de mangeoires (pour la nourriture et l’eau) et, bien entendu, d’un espace pour gambader et pour les protéger. L’idéal est d’avoir un coin ombragé et un autre avec du soleil. Il existe, pour les moins bricoleurs, des poulaillers en kit. Ils se montent facilement et c’est clé en main.
Néanmoins, ils sont parfois un peu petits, pensez à prendre une taille au-dessus pour des poulettes heureuses. On compte, pour l’abri en lui-même, quatre mètres carrés au minimum (pour deux poules). En effet, elles sont plus souvent dehors qu’à l’intérieur, cela peut donc suffire. Pour qu’elles puissent gambader librement, comptez au moins 10 mètres carrés par poule. Et si vous pouvez faire plus grand, n’hésitez pas, elles seront ravies de leur basse-cour.
Des poules en ville ?
C’est là que ça peut devenir compliqué. En effet, il va déjà falloir commencer par déclarer votre poulailler, si celui-ci est en dur et qu’il fait plus de cinq mètres carrés. De plus, vous n’aurez peut-être pas la possibilité d’avoir un coq, pour cause de nuisances sonores… Si, en général, cela est plutôt bien vu par les mairies, il faut impérativement se renseigner avant. De même, lorsque vous êtes en lotissement, lisez bien le règlement, pour ne pas tomber sous le coup de la loi.
Sommaire