Avec l’augmentation du coût de la vie à cause des cours à la hausse de l’énergie fossile, dont le gaz et les dérivés du pétrole, bien des ménages français ont de plus en plus de mal à boucler leurs fins de mois. L’hiver est traditionnellement pénible pour les foyers modestes, il n’est pas rare que certains d’entre nous décident de ne pas chauffer certaines pièces, ou de baisser radicalement la température moyenne de la maison. Malgré des aides ponctuelles de l’État, la situation sur le long terme ne semble guère reluisante.
Heureusement, il existe une solution pérenne afin de baisser le montant de ses factures d’énergie, surtout la part dédiée au chauffage, avec un effet positif sur le pouvoir d’achat. Il s’agit de l’ensemble des dispositifs incitatifs pour la rénovation énergétique, dont la prime CEE. Le but affiché est de réduire la consommation d’énergie grâce à une bonne isolation. Nous allons voir dans cet article comment la réclamer et dans quelles conditions.
La prime CEE, qui peut en profiter ?
C’est très simple : tout le monde est éligible, ou presque. Il suffit de remplir plusieurs critères, sachant que le seul point réellement bloquant est une question de temps d’attente :
- Sans conditions de ressources, avec un montant de la subvention qui augmente avec la part modeste des revenus,
- Être propriétaire de la résidence concernée, qu’elle soit principale ou secondaire,
- Pour les locataires, il faut une autorisation de son bailleur,
- Le logement doit être âgé de plus de deux ans.
Nous le voyons, c’est quasiment une aide universelle. Le gouvernement a pour objectif la totalité des logements en rénovation thermique d’ici à 2050, en diminuant ainsi de moitié la consommation globale en énergie du pays. Un chantier titanesque, qui ne peut se faire qu’avec des aides comme la prime CEE. Il s’agit cependant de savoir ce qu’est une installation éligible cee. Avant de présenter les travaux concernés, il s’agit de rappeler comment profiter de la prime CEE (ou prime énergie) :
- Faire un diagnostic de ses installations et sa consommation actuelle d’énergie,
- Choisir quels travaux de rénovation réaliser,
- Faire estimer le montant des économies à l’issue du processus,
- Faire la demande de prime et établir un devis auprès d’un artisan ou d’une entreprise RGE,
- Démarrer les travaux puis signaler leur fin, afin de toucher la prime CEE.
Il est important de respecter le déroulement de chaque étape, sous peine de ne pas valider le versement du montant de la prime énergie (qui peut néanmoins être accordée sous d’autres formes, comme une réduction directe du montant de la facture) à l’issue des travaux de rénovation énergétique. Pour finir, il est important de savoir qu’il y a possibilité de cumuler plusieurs aides différentes pour réaliser cet objectif, comme MaPrimeRénov’. De plus, il est essentiel de réaliser une simulation prime CEE régulièrement, car le Ministère de l’Écologie et l’ADEME peut redéfinir les travaux éligibles tous les trois ans.
Quelles installations sont éligibles ?
L’État a désigné trois grands types de travaux de rénovation qui sont éligibles au versement de la prime énergie, sachant qu’au sein de ceux-ci, il y a plusieurs choix possibles selon plusieurs critères. Il est possible de les cumuler selon les cas, notamment les spécificités du logement concerné :
- L’isolation : le toit, les murs, le plancher, les fenêtres et la VMC.
- Le chauffage : opter pour une chaudière hors fioul, le chauffage au bois, etc.
- Les énergies renouvelables : les pompes à chaleur ou un chauffe-eau thermodynamique.
Sommaire